13 ème GENERATION
Le Nazisme au Pouvoir et L’offensive Hitlérienne, Front populaire 36/38, Le Conflit Mondial 1939 – 1945, Yalta, De Gaulle au pouvoir
Historiologie :
Comme beaucoup de français , nos parents suivent attentivement les informations générales et en particulier les évènements qui se passent outre Rhin . Pourtant notre nouveau ménage est absorbé par les prochains préparatifs de leur cadre de vie :
D’abord , il y le déménagement , la famille Jean Dancette va habiter au 39 de la rue Victor Hugo toujours à Vienne dans un appartement plus adapté à leur nouvelle attente car un événement est annoncé : C’est le 6 juin 1933 que naît , dans une rose , une merveilleuse petite Marie Paule au foyer de Jean et Louise .
Malheureusement, quelques temps plus tard , le grand père Blaise-Henri Boud’huile décèdera le 6 juillet 1933 dans sa maison , rue Vimaine à Vienne. Il va rejoindre son pays natal où il sera enterré avec tous les siens à Saint Andéol .
Historiologie :
Jean Dancette est ambitieux , pour améliorer sa situation , il va passer un concours pour entrer à la Police . Au début de l’année 1935 il devient Gardien de la Paix . Le trio familial s’installe 7 Quai Anatole France .
Historiologie :
Un autre événement majeur de société va se produire . Une nouvelle approche de façon de vivre va révolutionner des familles entières , dont la nôtre :
Pendant trois ans , la princesse Mimie est adulée par ses parents . Elle apprend qu’elle va bientôt avoir un petit frère ou une petite sœur . Elle rêve de jouer à la maman …
C’est le 9 février 1937 , à sept heures du matin , les mains ouvertes , que vient au monde pour la plus grande joie de toute la famille un garçon que l‘on appelle Henri (Noël Gérard) Dancette.
On raconte même à la petite Mimie que son petit frère est né dans un chou !… Pourtant on l’a amenée à la Clinique Trenet à Sainte Colombe …
Jugeant que l’appartement est devenu trop petit , notre quatuor n‘hésite pas : nouveau déménagement , au n° 5 de la rue de Gère , tout proche de chez tante Catherine qui pour sa plus grande joie va pouvoir s‘occuper de sa nièce et de son neveu.
Henri est baptisé à l’église de Saint Martin le 7 mars de la même année . Il a pour parrain Henri-Louis MICHEL , cousin maternel qui habite Lyon . La marraine , Noëlle Clamon est la fille de Henri Clamon , receveur des Postes à Vienne , grand ami de Jean Dancette. Tous deux s’adonnent avec délice aux joies de la scène au théâtre de la ville . ( Le monde est petit .. La famille Clamon , est originaire de Villeneuve les Avignon , où elle résidera pour leur retraite ) .
Historiologie :
Quelque temps après , Henri est victime d’une hémiplégie cérébrale provoquant une paralysie de la jambe droite vraisemblablement due à une atteinte poliomyélitique . Le docteur traitant, Mounet , le soigne pour une poliomyélite avec divers traitements non efficaces .
Historiologie :
Familles , je vous aime : le 25 mai 1941 , le gouvernement de Vichy invente La Fête des Mères !
Depuis le début de la guerre et en l’absence de notre père , captif en Allemagne , et ce , pendant les cinq années suivantes , notre mère et ses enfants Marie-Paule et Henri continueront d’habiter rue de Gère . Pour faire vivre sa famille , elle travaillera à son domicile comme « rentrayeuse » . On lui apporte deux fois par semaine des rouleaux de draps de laine de 2 mètres 50 de large et de plusieurs mètres de long . Son travail consiste à examiner de près le tissu et de réparer les fils cassés . C’est un travail long et pénible pour les yeux . De plus , ces draps sentent le suif et cette odeur imprègne l’appartement et nous suit partout .
Elle est payée à la semaine pour chaque pièce rendue . (voir annexe « Guerre , femme et Nation en France » 1939 -1945 pages 78 à 86) .
Nous allons vivre ainsi ces années de façon très difficile , comme la grande majorité des français . Difficulté d’approvisionnement avec les cartes de rationnement , chauffage parcimonieux au charbon , hantise des bombardements … et toujours à l’affût du facteur porteur des nouvelles de notre prisonnier . Plusieurs courriers toujours censurés sous forme de cartes-lettres de papa évoquent cette période . De même , nos recevons des photos de mon père qui le représente avec ses camarades de camps . Nous sommes heureux de constater qu’ils passent des moments divertissants . Ils ont l’intelligence d’occuper leur loisir sainement : ils font du théâtre . En fait , tous ces captifs arrivent à monter de vrais spectacles . Ils font preuve d’imagination car plusieurs photographies témoignent de scènes diverses , ils arrivent même à camper des rôles féminins …
Heureusement , Maman reçoit le soutien affectif de tante Catherine . Parmi toutes les lingères qui travaillent à l’hôpital , notre marraine a pour amie Louise Sartre et sa soeur Angèle . Maman deviendra à son tour leur amie . Angèle aura un rôle prépondérant dans la famille , surtout auprès de Georges quelques années plus tard . Louise et Angèle sont issues de Chaumartin , un hameau en dessus de Sainte Colombe . Grâce à elles , nous apprécions la campagne et nous y trouvons une bonne nourriture complémentaire que l‘on ne trouve pas à l’épicerie du quartier . Nous y passons des étés dans une annexe de la ferme qui existe toujours . Une photo de papa devant la porte rappelle ce lieu .
Courant 1943 , en grandissant le handicap de la jambe droite d’Henri ne s’améliore pas . Il est convié à une visite médicale à Lyon à la Clinique Jeanne d’Arc auprès du docteur Nové-Josserand qui trouve une solution pour pallier à cette atrophie musculaire qui devient importante . Il l’opère en sectionnant le tendon d’Achille et fracture le pied pour le redresser…Bien sûr , Henri subira la douleur , le plâtre , l’humiliation d’être obligé de se déplacer dans une voiture de bébé… à 6 ans … Pronostic donné : restera une discrète atrophie musculaire . Souvenir de cette période sur photo …
Pendant cette période de guerre , nous aurons souvent la visite , l’affection , et l’encouragement de la sœur de maman , Antonia qui est installée à Saint Etienne avec son mari Pierre Ogier . Ils ont quatre garçons: Paul , Bernard , Jacques et Michel le dernier . Des photos prises entre 1941 et 43 nous représentent enfants chez le grand père Dancette (voir photo) qui habite dans les dépendances du château Colas , place d’Arpôt à Estressin . Il est retraité et fait office de jardinier . Ce bâtiment sera réquisitionné par les allemands , d ’abord il servira à abriter des services douaniers puis la Gestapo s’y installera à partir de 1943 .
A cette même époque , nous nous retrouvons tous dans la maison qui fut celle de notre grand père maternel , rue Vimaine et qui appartient maintenant à nos cousins Mayousse qui occupent le rez-de-chaussée et le premier étage . Un grand jardin et quelques pieds de vigne permettent des réjouissances annuelles au moment des vendanges : un petit pressoir duquel sort un précieux jus…qui nous régale . C’est la fête !
Dans cette habitation , loge aussi au second étage la famille Berjot , dont la fille aînée Rolande est une amie de Josette Mayousse donc de Marie Paule et bien sûr de Micky Tunesi , toutes quatre fréquentent la même classe dans la même école …
Maman est très triste d’apprendre la mort de Tante Clotilde chez les religieuses le 29 janvier 1944 .
Historiologie :
Enfin ,
Le 11 avril 1945 , nous sommes des milliers à la gare de Vienne . On attend un train qui arrive de Paris avec des prisonniers libérés . Victoire , on fête le retour de captivité de Jean Dancette ! .
Une vie familiale se recrée dans notre foyer . Je fais la connaissance de mon père …. car j’avais 2 ans lorsqu’il est parti à la guerre et maintenant à son retour , j’ai 8 ans …son physique ne correspond à aucun souvenir . Je ne reconnais pas cet homme édenté , maigre , qui me prend dans ses bras et m’embrasse avec effusion .
Curieux !!.. avec le retour de papa , je fais la connaissance de mes oncles Dancette … Louis habite à Saint Fons , il travaille chez Berliet . Victor arrive de Paris les bras chargés de clémentines et d’oranges , fruits que nous découvrons avec plaisir .
J’apprends qu’il s’occupe de livres … , entre autres « La Bête est morte » , qui restera comme un monument de la BD d’après guerre (voir photo) . Il a écrit le texte et son ami Calvo l’a illustré . Grâce à lui , je vais découvrir la collection Rouge et Or dont les romans vont me permettre de passer de bons moments . Je lis aussi avec intérêt les aventures de Tintin et Milou qui se lance dans sa « première enquête au pays des Soviets » , mais aussi Tarzan , Flash Gordon , et bien sûr Les Pieds Nickelés …
Historiologie :
Pétain revient à Paris , se constitue prisonnier , interné il est condamné à mort . Il sera gracié par de Gaulle.
- La IV° république est née le 13 octobre 1946 . Blum accède à la présidence du Conseil .
Un an après le retour de mon père , la famille s’agrandit avec l’arrivée de mon petit frère :
Georges naît le 17 mai 1946 , à la Clinique Trenel de Sainte Colombe .
Neuf ans nous séparent . Marie Paule n’est pas particulièrement ravie d’être la grande sœur d’un petit frère qui a 13 ans de moins qu’elle .
Papa a repris ses fonctions à la Police . En déportation , il a vécu pendant deux ans avec un avocat (Maître Paul Cuche, doyen honoraire de la Faculté de Droit de Grenoble) qui lui a donné des cours de droit en particulier sur le code civil et pénal . Dans son travail , il va mettre à profit tout ce nouveau savoir … Il va avoir la responsabilité du « bureau des étrangers » .
Pour la quatrième fois , j’assiste au déménagement de la famille . Nous allons vivre rue Vimaine au numéro 106 , s’il vous plait , dans un château avec un vrai grand parc , le Château Galland , qui est situé près de la maison de nos cousins Mayousse …
Notre habitation est indépendante du château et donne sur la rue Vimaine . Elle possède 2 chambres et 1 salle à manger dans laquelle je dors sur un petit canapé pliant . Mais mon antre préféré dans lequel je passe de bons moments à jouer et à rêver c’est le parc où j’ai fabriqué une sorte de cabane sur un arbre .
Le dit château est occupé par Madame Galland et sa mère Madame De Lalonde qui possèdent quatre pékinois hargneux qui ont une odeur repoussante . Maman fait office de concierge pour ouvrir et fermer le portail ! … Nous croisons souvent la voiture de Monseigneur Galland , frère de Madame , archevêque à Notre Dame de Fourvière à Lyon .
Un jour , Maman toujours très impressionnée par la perte de sa sœur Clotilde , rêve que celle-ci lui annonce que le lendemain elle pourra la voir monter au ciel sur un petit nuage rose ! Elle nous réveille et nous fait part de cet étrange songe .
Tous les trois dans le parc , Maman , Marie-Paule et moi , fidèles au rendez-vous donné , nous avons bien vu ce singulier petit nuage disparaître dans le ciel ….
Cette histoire fut racontée par maman à sa sœur Antonia qui l’a transmise à son mari , lequel , dans un courrier envoyé à maman , écrit : « Elle est en effet assez singulière pour ne pas y rattacher comme il convient une relation avec vos désirs propres. Je crois en une mystérieuse matérialisation de la promesse donnée … »
A cette époque , notre oncle Pierre Ogier, imprimeur à Saint Etienne, disparaît tragiquement , au mois d’août 1947 , à l’âge de 39 ans . C’est un grand drame pour toute la famille . Tante Antonia courageusement va élever ses 4 fils . Elle s’installe à Lyon près de Fourvière et sera bibliothécaire à la Faculté Catholique .
Par la suite , avec mon cousin Paul Ogier , nous allons nous retrouver en pension à la Manécanterie de Fourvière à côté des… Jésuites ! Notre première sortie sera possible quand nous aurons assimilé le chant grégorien . Nous nous en tirons assez bien , car au bout de un mois , nous avons notre permission de sortie . Mais certains élèves seront pensionnaires jusqu’à Noël , sans aucune sortie…Cette période marquera le début de mon indépendance . J’ai 10 ans et je prends seul , le dimanche soir , un car des transports « Citroën » pour aller à Lyon – Perrache , là , je saute sur la plate forme arrière d’un tramway pour descendre face à Saint Jean . Je cours pour attraper la ficelle qui monte à Fourvière . Mais , souvent , elle est déjà partie . Je gravis donc à pieds les escaliers derrière Saint Jean . Et alors … la peur au ventre , dans le noir , je cours et j’enjambe plusieurs marches à la fois avec ma valise de linge à la main … Puis , quelques temps après , j’apprends très vite à monter dans le tram sans payer en sautant d’un wagon à l’autre pour échapper au contrôleur … Je sais que c’est très vilain !!
Je vais rester deux ans dans ce pensionnat . En compagnie de mon cousin Paul Ogier , je vais faire ma Communion Solennelle à Notre Dame de Fourvière . Les deux familles vont se réunir à l’occasion de cette fête .
Paul et moi-même sommes fiers de notre brassard blanc sur la manche de . (voir photo). A la rentrée scolaire suivante je reviens à Vienne pour effectuer ma 6° au Collège d’Enseignement Technique .
Marie Paule fera ses études à Vienne . Elle ne quittera jamais le toit familial . Avec toujours les mêmes amies , dont Micky , elles s’enticheront de Jean Marais , jusqu’à avoir une photo dédicacée par l’artiste . Elles vont suivre la mode de Dior , en 1947 , elles porteront la jupe à mi-mollets .
- Le 10 décembre 1948 , la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies .
En 1949 , Jean Dancette qui dirige « le Bureau des Étrangers » , est nommé Brigadier . Pour le remercier de son travail , il sera décoré du Mérite Agricole …!!! Une photo nous permet de le découvrir en civil .
Le 10 septembre 1949 , mon Grand père Victor Dancette décède à 77 ans . Il est enterré à Vienne . Au cours de sa vie à Vienne , il aura fondé une autre famille . De son deuxième mariage avec Félicie , il aura un autre fils dont la destinée sera perturbée par quelques indélicatesses qui l’éloigneront de sa famille .
2 février 1950 , voici une triste date . Jean Dancette, notre père, meurt à l’âge de 39 ans . C’est après un voyage harassant en voiture ( Paris Vienne ) qu’il décède à son retour à la maison . Il est vraisemblablement victime d’un accident cardio-vasculaire .
A ce moment , Marie-Paule a 17 ans , Henri a 13 ans , Georges a 4 ans . De plus , sa femme Louise est en mauvaise santé …
Je découvre , lors de l’enterrement sa popularité et l’estime que beaucoup de Viennois ont pour lui. (voir annexe article journal)
- Staline s’éteint le 5 mars 1953 dans sa datcha de Kountsevo dans les environs de Moscou . Le dictateur , que la propagande communiste surnommait « le petit père des peuples » , avait 74 ans .
Pour la cinquième fois , nous changeons de domicile . Nous allons habiter rue du Musée , dans un immeuble appartenant à Madame Galland . La mort de Papa anéantie notre mère . Elle fait de nombreux séjours à l’hôpital , elle se rend à Grasse en convalescence . C’est Angèle Satre , l’amie de longue date , qui veille sur les enfants , en particulier sur Georges .
Par la suite , elle est vaincue par la maladie (cancer des voies digestives) . Trois ans après son mari , elle va le rejoindre . Elle s’éteint le 22 mars 1953 à 47 ans .
Un conseil de famille se réunit et notre oncle Victor est nommé tuteur . N’étant pas sur place , un subrogé tuteur est élu en la personne du commissaire Albin qui dirige le commissariat de police de Vienne .
La généreuse sollicitude de notre oncle-tuteur nous permet de conserver une vie de famille préservée . Georges et moi-même échappons ainsi à la tutelle de l’orphelinat de la police . Angèle Satre s’installe à la maison pour épauler Marie Paule qui travaille à la Marie de Vienne . Angèle s’occupera particulièrement de Georges qui va avoir 7 ans .
Pour ma part , je viens d’avoir seize ans . Je trouve refuge dans une chambre située sous les toits dans le même immeuble que notre appartement . C’est en compagnie de Charlie Parker , Miles Davis , Dizzy Gillepsie , Louis Amstrong , mes musiciens préférés de cette époque que je vais m’évader….
…… Plusieurs années après , je prends conscience que je n’ai fait que croiser mes parents . J’ai partagé un temps de vie avec eux , puis ils sont partis … je n’ai pas eu le privilège de les voir vieillir .
Mais , on se souvient toujours … et on se rappelle … Oui , on se rappelle ….
Je passe mon B.E.I. , Brevet d’Enseignement Technique et des C.A.P. de dessin , de tourneur et d’ajusteur . Ne voulant pas rester tributaire de l’oncle Victor , avec la complicité de mon oncle Louis , je me fais embaucher chez Berliet à Vénissieux … Pas comme dessinateur industriel , mais Jeune Ouvrier « aux pièces » … Dure la vie! Mais j’évolue et je deviens dessinateur industriel .
Par la suite , après sa scolarité , Georges va suivre une formation professionnelle dans un collège de Tournon pour être « maître formeur » …Oui il fut un manuel…à l’école !
C’est ainsi que la vie de chacun de nous trois s’établit :
- En 1958 , c’est le mariage de Marie Paule et de Jean Tunesi .
- En 1959 , Luc arrive au monde , déjà sans cheveux… mais un beau bébé de 4 kilos .
- En 1961 , Bertrand vient tenir compagnie à son frère .
- En 1962 , Florence , enfin une fille !
- En 1964 , Christine , la petite dernière .
Entre temps , la famille Tunesi quittera Vienne pour s’installer à Tignieu .
- Le 26 mars 1960 , Henri et Lili sont heureux de vous annoncer leur mariage .
- En fin d’année , c’est au tour de Véronique d’agrandir le cercle de famille .
- En 1970 , dix ans après sa sœur , c’est la naissance de Valérie .
Notre frère , Georges épouse Annie Doithier en 1967 . Ils auront 2 enfants :
- En 1969 , naissance d’Estelle .
- En 1972 , naissance de Thibaut .
Pendant de nombreuses années , toute la famille se retrouvera chez Marie Paule et Jean qui ont l’art et la manière d’organiser des fêtes auxquelles nous assistons avec plaisir .
Or , la vie va continuer pour chacun de nous avec ses aléas , nous savons tous qu’elle n’est pas « un long fleuve tranquille » .
Le 13 septembre 1978 , Marie Paule Tunesi disparaît à 45 ans , créant un vide auprès de ses enfants . Quelques années plus tard , Le 17 janvier 1997 , Jean Tunesi a son tour va rejoindre Marie Paule .
….Voici la vie à travers un kaléidoscope de souvenirs ……